Construire et gérer de manière automatisée un portefeuille de titres financiers ? C’est possible depuis 2008 ! C’est aux États-Unis que sont apparus les robo-advisors. Que penser de la place des algorithmes dans les stratégies d’investissement en bourse ? Pour clarifier toutes vos interrogations, nous vous proposons un article qui détaille les avantages et les inconvénients de cette technologie.
Que sont les robo-advisors ?
Les algorithmes des robo-advisors se basent sur des théories et des modèles issus du milieu académique. En France, leur utilisation est encore limitée. Mais tout laisse à croire que progressivement ils pourraient davantage s’imposer sur les marchés d’investissement…
En réalité, cette technologie n’est pas si innovante puisque cela fait déjà de nombreuses années que les professionnels du secteur (les banquiers, les conseillers en bourse ou encore les traders…) utilisent ces dispositifs. En revanche, c’est la mise à disposition à un public moins averti qui est totalement novateur.
A priori, plus besoin de solliciter l’aide d’un conseiller financier pour placer son argent et faire fructifier son patrimoine. Cet essor s’explique en partie par la digitalisation des services bancaires mais aussi par la popularité des acteurs financiers qui ne cesse de baisser…
Comment fonctionnent-ils ?
En pratique, les clients renseignent diverses informations dans un questionnaire. Ces indicateurs permettent au robo-advisor (ou robot-conseiller en version francisée) de définir le profil de risque et donc de l’allocation d’actifs.
Les atouts des robo-advisors dans le monde financier
Même s’ils ne sont, pour le moment, pas encore très démocratisés sur le territoire, on peut déjà lister les avantages des robo-advisors.
Leur tarif
Moins coûteux que les services d’un spécialiste en placement financiers, ces outils d’automatisation permettent de réduire les frais. Cette offre compétitive se démarque des services proposés par les banques traditionnelles.
Leur accessibilité
Ce service, accessible au plus grand nombre, permet à un large panel de clients d’épargner. Quelques centaines d’euros suffisent pour investir à l’aide des robo-advisors. Dans les établissements financiers classiques, le montant d’épargne de départ est généralement plus conséquent.
Leur simplicité
Démarche en ligne, facilité d’utilisation, outils de reporting intuitifs… Tout est pensé pour simplifier la prise en main et la gestion de son porte-feuille d’actifs. Idéal pour attirer une cible de clients jeune et familiarisée avec les outils digitaux.
Quelques inconvénients tout de même
Mais il faut bien avouer que l’utilisation de ces robo-advisors a quelques limites et ne saurait pas remplacer en totalité le conseil avisé d’un spécialiste en placements financiers. Pour apprécier les différences entre les offres de robo advisor du marché, n’hésitez pas à consulter les trois plus intéressants actuellement : eToro, Yomini et Nalo. Consulter un avis détaillé sur eToro ou encore sur Yomoni et Nalo vous permettra d’avoir une meilleure connaissance des caractéristiques des offres les plus compétitives et de pouvoir les comparer.
La performance
Avec les robo-advisors, l’allocation d’actifs est automatisée mais cela ne garantit pas la performance ! Le fonctionnement repose sur des algorithmes ce qui n’exclut pas les résultats inattendus et les erreurs. De plus, la prouesse de ces robots n’a pas encore été prouvée sur le long terme. Comment réagiraient-ils en cas de krach boursier ? Ou dans une situation de marché très volatile ? À ce jour, impossible de se prononcer.
Le profil de risque
Avec ce système automatisé qui se base sur un questionnaire, il est évident que les robo-advisors ne prennent pas en compte les évolutions de l’investisseur. Le risque ? Que les allocations d’actifs ne soit plus adaptées aux attentes du client.
L’accompagnement humain
L’environnement boursier est souvent le théâtre de changements importants. Raison pour laquelle l’accompagnement d’un conseiller personnalisé reste indispensable pour s’adapter au fur et à mesure tout en prenant en considération les changements liés au profil de l’investisseur.
Même si les coûts sont réduits et que l’automatisation permet à un panel de clients plus large de se lancer dans l’allocation d’actifs, la dimension humaine reste importante. Basé uniquement sur des algorithmes, ce système hybride ne permet pas de s’acclimater aux fluctuations et encore moins de répondre aux interrogations ou aux doutes des investisseurs.
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